Chercheurs et experts débattent des «données ouvertes, médias et citoyenneté» à l’Université Ibero-américaine de Mexico
Plus d’une cinquantaine d’académiciens, chercheurs et experts de l’Unesco (dont 25 titulaires de chaires Unesco en communication) ont confronté, pendant trois jours à l’université iberoaméricaine de Mexico, du 28 au 30 octobre, leurs travaux et recherches sur l’ «Open Data », les défis et enjeux économiques et culturels que cette nouvelle réalité du cyberespace mondial pose tant aux contextes nationaux et régionaux qu’aux « équilibres informationnels mondiaux », entre le Nord et le Sud notamment. Cette rencontre a été inaugurée par le sud-africain, PR. Fakson Banda (chef des programmes àla Direction Centrale de l’Information et de la Communication de l’Unesco), Pr. Bertrand Cabedoche (Président du réseau des chaires Unesco ORBICOM - Université Stendhal-Grenoble 3),Pr. Yves Théorêt ( Secrétaire général d’ORBICOM - Université UQAM de Montréal), Pr. David Fernandez, Recteur de l’Université Iberoaméricaine de Mexico et par Pr. Manuel Alejandro Guerrero, titulaire de la Chaire Unesco « Communication et Société »àla même université. Les travaux ont été conduits par six panels : - « Données ouvertes, une simple affaire de technologie » ? - « Citoyenneté, réseaux et appropriation des données » ; - « Données ouvertes, diplomatie publique et utilisation internationale » ; - « Médias, politiques publiques et données ouvertes », dont le premier conférencier a étéle Pr. Jamal Eddine Naji, fondateur de la chaire Unesco « Communication publique et communautaire »de Rabat, DG de la HACA et qui, dans son intervention s’est interrogé sur l’« Open data : quel agenda dans le monde arabepré-démocratique » ? - « Société civile et utilisation des données ouvertes » ; - « Données ouverts, gouvernance et neutralitédu Net ».
Lors de la session de clôture, il revenait au renommé spécialiste américain de l’Open Data, Stefan Verhulst, fondateur du « R&D, the gouvernance Lab@NYU »de New York, comme keynote speaker, d’exposer les résultats d’une enquête mondiale menée sur les utilisateurs de l’Open DATA dans 19 pays et aboutit à des conclusions et des questionnements sur « l’impact de l’Open DATA »dans ces pays. Il revenait au Pr. Naji de conclure cette conférence, en réagissant et en commentant l’exposédu Pr. Stefan Verhulst. A noter que, parallèlement à cette conférence, la première du genre sur le thème organisée par L’Unesco, au niveau d’experts et de chercheurs, le réseau ORBICOM a tenu son AG annuelle qui a notamment arrêté un programme de conférences similaires pour les deux prochaines années.
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