Le Salon de la radio à Paris ambitionne de devenir international
Les organisateurs du « Salon de la Radio » à Paris, tenu cette année du 31 janvier au 2 février, ont annoncé leur ambition de faire muer cette exhibition annuelle de professionnels en un rendez-vous ouvert à l’international comme « French radio Show ». Même si le Salon invite à chacune de ses éditions un pays étranger à la France qu’il honore et en expose le paysage radiophonique. Le salon parisien veut, à partir de 2017, grandir au niveau de ses espaces d’exposition, maintenant qu’il est installé au grand parc des expositions de la Villette, afin d’accueillir plus de professionnels et d’industriels d’Europe, du monde anglo-saxon, mais aussi d’Afrique comme le souligne son fondateur, M. Philippe Chapot qui annonça pour cette année un total de 80 exposants.
Ce salon a déjà honoré le Maroc en 2013 et, cette année, après le Canada et le Québec en 2014 et la Suisse en 2015, les organisateurs ont mis au-devant de leurs scènes de conférences et d’expositions la Belgique, en annonçant pour la prochaine édition de 2017 comme pays à honorer, le Royaume Uni.
Nombre de conférences dédiées à la Belgique ont ainsi abordé le service public, la radio filmée, la radio numérique (RNT), la régulation, exposée par le Président du CSA Belge, M. Vosters, la Web-radio, la radio locale, la convergence TV/radio, la radio connectée, l’audimétrie (notamment digitale) etc.
Le thème de la RNT a été autrement privilégié par les organisateurs en y consacrant un large panel européen, composé de nombre de professionnels et décideurs médias de l’Europe qui ont exposé « la marche de la RNT » dans leurs pays respectifs.
Lors d’une autre séquence, réservée exclusivement à la « stratégie 2016 du CSA Français », son président, M. Olivier Schrameck a particulièrement insisté sur la détermination de la France à accélérer la cadence du passage de son paysage radiophonique à la radio numérique afin de rattraper le retard pris sur les pays leaders en Europe, comme le Royaume Uni ou la Suisse.
Ce salon, visité cette année par près de 5000 visiteurs (professionnels et étudiants) est aussi un espace de débats et d’ateliers de formation, en plus de réunions entre professionnels, un total de près de 90 événements cette année. Certaines thématiques discutées au sein de cette édition rejoignent certaines de celles soulevées dans d’autres forums, comme ceux du système onusien, notamment à l’Unesco : « la radio à l’école »; « la radio et la diversité »; « Médias et citoyenneté : la force des radios locales »… Alors que certaines tables-rondes ont abordé des questions très spécifiques : « le pouvoir du son » ; le rire à la radio »…En plus d’exposés très techniques et ateliers de formation, très courus : « habillage et imaging »; « écriture des nouveaux médias en son 3D binaural pour la radio »; « mesure automatique radio et TV dans un monde en mobilité »; « la voix à la radio »; « mesures digitales de la radio » etc.
A signaler enfin que lors de ces trois journées de débats, fort riches et diversifiés, une mission de la Haca comprenant le Directeur Général, le Directeur du DIT et le Directeur du DSP, a échangé ou s’est réunie avec nombre d’intervenants, parmi lesquels : le commissaire du salon, le Président du CSA belge, les membres du CSA français ainsi que son ancien membre, M.Rachid Arhab, l’experte de l’Unesco sur les médias, l’Internet et le jeune public, Pr. Divina Frau-Meigs et le Président international de l’Amarc, M. Emmanuel Boutterin.