La Présidente de la HACA participe à la session inaugurale de la deuxième édition de la Semaine Environnementale et Culturelle Universitaire organisée par la Faculté des Sciences de l’Education
La Présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, Mme Amina Lemrini Elouahabi, a participé, le 25 décembre 2017, à la session inaugurale de la deuxième édition de la Semaine Environnementale et Culturelle Universitaire, organisée par la Faculté des Sciences de l’Education sous le thème « Enjeux de la diversité biologique et culturelle à la région Rabat Salé Kenitra, quel est le rôle de l’éducation, la formation et l’information ? ».
Lors de cette session, modérée par M. Mohamed Fatouhi, coordinateur de « l'Université Verte » à l'Université Mohammed V de Rabat, Mme la Présidente a introduit son intervention par la question « Peut-on changer le climat ? Une question qui reste ouverte, mais sachons qu’on peut agir sur les esprits pour contribuer à la prise de conscience individuelle et collective, des défis environnementaux ». C’est dans ce sens qu’elle mis en exergue le rôle catalyseur des médias « qui méritent ainsi leur statut de quatrième pouvoir pour en vue de relever les défis environnementaux qui peuvent être une question de vie ou de mort », a-t-elle ajouté.
La Présidente a saisi cette opportunité pour rappeler le processus initié et coordonnée par la HACA, pour élaborer la « Charte nationale médias, environnement et développement durable », qui a été couronnée par la signature de 30 partenaires représentants des départements ministériels, instances élues, autorités de bonne gouvernance, acteurs économiques, instituts de formation et de recherche, associations de la société civile en plus des médias tous supports confondus.
Les professionnels des médias ont ainsi exprimé leur volonté de redoubler d’efforts, renouveler les approches et outils pour apporter une valeur ajoutée à la promotion de la culture environnementale. Les partenaires, quant à eux, ont exprimé leur engagement volontariste à soutenir les médias dans leur mission d’information, d’alerte, d’interpellation des décideurs et des politiques publiques et d’animation du débat public, ainsi que vis-à-vis des citoyens et des citoyennes pour leur rendre accessible, de façon didactique, le savoir environnemental et développer une conscience environnementale critique et des comportements responsables dans la vie quotidienne.
Vu le contexte de cet évènement, Mme la Présidente, a évoqué le double rôle de l’université qui est un partenaire de la Charte, représentée par la Conférence des Présidents d’Université (CPU), axé sur la recherche scientifique, d’une part et sur la formation dans plusieurs disciplines dont l’éducation et la l’information, d’autre part.
Par ailleurs, Mme Nezha El Ouafi Secrétaire d’Etat chargée du développement durable a exposé la dynamique globale que connait le Maroc, depuis plus de 10 ans dans ce domaine, dont la biodiversité constitue un enjeu majeur. Elle a également appelé à l’ouverture sur les universités à travers le soutien de la recherche scientifique, dans le but de mettre en place des solutions créatives pour la protection de cette biodiversité.
Après avoir souligné le rôle des collectivités territoriales, Mme Badiaa Bennani, Présidente du conseil de la commune Agdal-Ryad, a souligné l’ouverture de cette dernière sur les universités dans le cadre des projets environnementaux locaux. Elle a aussi proposé un ensemble de recommandations pour le développement de la diversité biologique et culturelle.
Pour sa part M. Abdelehanine Belhaj doyen de la Faculté des Sciences de l’Education a souligné que le but de cette semaine est d’approfondir la connaissance, le partage d’expériences et des expertises autour des enjeux de la diversité biologique et culturelle au Maroc. Il a aussi insisté sur le rôle de l’université, de l’éducation aux médias et de la recherche dans la protection de cette diversité.
Il est à rappeler que les activités de cette semaine se tiendront jusqu’au 29 décembre 2017. Au programme figurent des conférences, tables rondes, visites aux espaces verts, des expositions de livres et thèses de différents instituts scientifiques, ainsi que des hommages à quelques acteurs des domaines de l’environnement et de l’éducation.